Description du livre
Cet ouvrage présente une vue d'ensemble du problème de la violence urbaine à Caracas, et plus particulièrement dans ses quartiers. Il permet de situer les lecteurs familiers ou non avec l'Amérique latine dans le contexte de Caracas, au Venezuela, une ville qui affiche l'un des taux d'homicides les plus élevés du monde. L'ouvrage propose une comparaison qualitative des mécanismes informels de contrôle social dans trois barrios de Caracas. Cette analyse exhaustive peut aider à expliquer les taux élevés d'homicides, tandis que les conditions socioéconomiques se sont améliorées grâce aux importantes manne pétrolières du XXIe siècle. L'auteur explique pourquoi le contrôle social informel n'a pas été efficace dans certains barrios et souligne le rôle de certains arrangements organisationnels dans l'augmentation des incitations à recourir à la violence, même lorsque les conditions socioéconomiques s'améliorent.
L'analyse s'attaque à une lacune dans la documentation sur la violence, qui présente principalement des taux élevés de violence après les périodes de ralentissement économique. Plus précisément, il examine l'effet modérateur du capital social entre les structures politiques et économiques de Caracas et les taux élevés de violence. Ce livre conclut que le capital social pervers que l'on trouve dans les quartiers de Caracas contribue à expliquer les taux élevés de violence alors que les indicateurs socio-économiques se sont améliorés jusqu'au début des années 2010. Les étudiants et les chercheurs intéressés par les études sur la sécurité ou l'Amérique latine tireront profit de cet ouvrage en raison de ses discussions théoriques approfondies, de l'utilisation de sources primaires et de son analyse multidisciplinaire unique de la violence urbaine.