Description du livre
Cette thèse utilise les outils de la science de l'information quantique pour découvrir de nouvelles perspectives fascinantes sur l'intersection de la théorie quantique et de la relativité. Il est divisé en trois parties autonomes, dont la première utilise des modèles de détecteurs pour étudier comment le contenu informationnel des champs quantiques dépend de la courbure spatio-temporelle et de la topologie spatiale globale. Le comportement des détecteurs Unruh-DeWitt sur des espaces-temps courbes est étudié, après quoi ces détecteurs sont utilisés pour sonder l'état de vide d'un champ scalaire dans diverses topologies. Ceci conduit à une généralisation du protocole d'enchevêtrement des détecteurs dans des espaces-temps courbes arbitraires admettant une fonction Wightman. La deuxième partie étend la théorie des cadres de référence quantiques à ceux qui sont associés à des groupes non compacts. Motivé par la poursuite d'une théorie quantique relativiste relationnelle relativiste où le groupe de cadres de référence est le groupe de Poincaré, l'auteur généralise ensuite un protocole de communication entre deux parties sans cadre de référence commun au scénario où le groupe de transformations de leur cadre de référence est un groupe de Lie non-compact à une dimension. Enfin, la troisième partie, inspirée des théories de la gravité quantique, généralise l'interprétation conditionnelle de la probabilité du temps, un mécanisme proposé pour que le temps émerge d'un Univers fondamentalement intemporel. Alors que l'interprétation conditionnelle de la probabilité du temps est basée sur le conditionnement d'une solution à l'équation de Wheeler-DeWitt sur un sous-système de l'univers qui agit comme une horloge, l'auteur étend cette approche pour inclure une interaction entre le système utilisé comme une horloge et un système dont l'évolution est suivie par l'horloge.