Description du livre
Cet ouvrage examine attentivement les effets des changements dans la structure de gouvernance d'entreprise sur le comportement ou la performance des entreprises, en utilisant des microdonnées provenant de sociétés cotées au Japon. L'auteur a constaté qu'au Japon, l'introduction des stock-options n'a eu ni un impact positif sur la rentabilité ni les effets secondaires négatifs de la promotion des comportements à risque. De plus, il a constaté que la diversification des entreprises et la division des sociétés ont eu des répercussions négatives sur la rentabilité.
La structure de gouvernance d'entreprise du Japon a beaucoup évolué depuis la seconde moitié des années 1990 jusqu'à nos jours. Il y a eu des réformes institutionnelles en matière de droit des entreprises, telles que l'introduction d'options d'achat d'actions et la suppression de l'interdiction des sociétés holding. En ce qui concerne la structure de l'actionnariat d'une entreprise, on constate que les participations des institutions financières et des sociétés par actions ont diminué alors que la présence des actionnaires étrangers a augmenté. Ces tendances sont souvent signalées comme des signes que la structure de gouvernance d'entreprise japonaise s'est rapprochée du modèle américain et que cela va dynamiser les entreprises japonaises.
L'auteur contredit toutefois les théories académiques courantes et conclut que la formation d'une gouvernance d'entreprise qui met l'accent sur le problème d'agence entre actionnaires et dirigeants d'entreprise est insuffisante. Il suggère qu'un arrangement institutionnel pour un système de gouvernance d'entreprise qui valorise une variété d'intérêts des parties prenantes est grandement nécessaire et conclut que les perspectives sur la maximisation des plus-values pour les différentes parties prenantes et la distribution appropriée des excédents entre les parties prenantes deviendront de plus en plus importantes pour la gestion des entreprises.