Description du livre
Cet ouvrage explique pourquoi le conflit entre les organismes institutionnels et humains est un résultat inévitable des programmes locaux, nationaux et mondiaux concurrents d'une grande université de recherche. Elle l'illustre au moyen d'une étude de cas de Glonacal U, une université qui appartient à la catégorie des établissements exceptionnels qui excellent grâce à une culture organisationnelle établie de liberté universitaire, d'excellence en recherche, de gouvernance partagée et de leadership intellectuel. Le livre montre comment une telle université peut succomber à l'anxiété lorsque les gestionnaires néolibéraux cherchent à exploiter les doutes des parties prenantes sur la suffisance, la pertinence et la performance des universités sur les marchés nationaux et mondiaux et les hiérarchies des produits du savoir et des biens de statut. Alors que la pression du sommet vers le bas en faveur de choix stratégiques dans les partenariats scientifiques augmente dans les universités de classe mondiale, la résistance de la base à la centralisation augmente également afin de rappeler aux dirigeants des universités de recherche que le travail intellectuel et la liberté académique sont interdépendants et essentiels au renforcement des capacités pour une science mondiale efficace. Des liens mondiaux productifs sont l'apanage des universitaires qui assument l'entière responsabilité de la réussite de la mise en œuvre des projets et des résultats en matière d'érudition et de pratique.