Description du livre
Ce livre est une étude de la relation entre l'art théâtral et l'idéologie dans les expérimentations chinoises sur la nouvelle identité propre à la suite de l'impact d'Ibsen, et explore les notions ibériques de soi, des femmes et du genre en Chine et fournit une étude éclairante du théâtre chinois comme sphère publique dans la diffusion des idées radicales. Ibsen est la principale source de l'identité chinoise moderne qui porte en elle les notions de libération personnelle et sociale et a exercé une grande influence sur les révolutions chinoises depuis le début du XXe siècle. L'idée qu'Ibsen se fait de soi en tant qu'individu a donné lieu à diverses expérimentations dans le théâtre, le cinéma et la fiction pour projeter de nouvelles notions de soi, en particulier celle de la femme, à travers l'histoire de la Chine moderne. Aujourd'hui encore, la Chine expérimente les notions de genre, de pouvoir, d'individualisme et de soi d'Ibsen.
Kwok-kan Tam est professeur d'anglais et doyen des sciences humaines et sociales à l'Université Hang Seng de Hong Kong. Il a été chef (2012-18) et est actuellement membre du Comité international Ibsen de l'Université d'Oslo. Il est membre fondateur de la Hong Kong Academy of the Humanities. Il a occupé des postes d'enseignement, de recherche et d'administration dans diverses institutions, dont le East-West Center, l'Université chinoise de Hong Kong et l'Open University of Hong Kong. Il a publié de nombreux livres et articles sur Ibsen, Gao Xingjian, le théâtre moderne, le cinéma chinois, la littérature postcoloniale et les anglais du monde. Ses livres récents incluent Ibsen, Power and the Self : Postsocialist Experimentations in Stage Performance et Film (2019), The Englishized Subject : Postcolonial Writings in Hong Kong, Singapore and Malaysia (2019), et un volume co-édité Fate and Prognostication in the Chinese Literary Imagination (2019).