Description du livre
Cette note présente le cadre général dans lequel chaque nation développe sa propre politique de cybersécurité et la position unique adoptée par la France : les crises informationnelles modernes ont pénétré la plupart des domaines de la société, de la santé, de la politique, de l'économie à la conduite des affaires et au bien-être. Témoin d'une convergence entre la guerre de l'information et l'utilisation de "fausses nouvelles", la déstabilisation de l'information, la guerre cognitive et la cyberguerre, ce livre apporte une perspective unique sur les campagnes modernes de cyberguerre, l'escalade et la désescalade des cyberconflits.
Comme les organisations dépendent de plus en plus de l'information pour la continuité et la stabilité de leurs opérations, elles deviennent également plus vulnérables à la cyberdéstabilisation, réelle ou délibérée, dans le but d'obtenir un avantage géopolitique, de faire la guerre, de commettre des vols intellectuels et un large éventail de crimes.
Par la suite, la réglementation du cyberespace est devenue un effort international où les intérêts publics, privés et souverains se heurtent souvent. En analysant le cas particulier de la stratégie et des capacités nationales de la France, les auteurs étudient la difficulté d'obtenir un accord global sur la régulation de la cyberguerre. Un examen des motifs de désaccord entre les parties donne à penser que le cadre réglementaire actuel n'est pas adapté à l'évolution technologique actuelle dans le domaine de la cybersécurité. Cet ouvrage propose un changement de paradigme dans le traitement et l'ancrage de la cyber-régulation dans un nouveau domaine des sciences comportementales et cognitives, et leur application à l'apprentissage automatique et à la cyberdéfense.