Description du livre
En quelques décennies, la pêche maritime a fait de gros dégâts : elle a vidé la mer d’une partie de ses ressources et perturbé en profondeur le fonctionnement des écosystèmes marins. Elle est ainsi considérée par les instances internationales comme la première cause d’érosion de la biodiversité marine.
Pourtant, il est possible de faire autrement et d’inverser la tendance pour reconstruire des écosystèmes sains, productifs et résilients. Une nouvelle forme de pêche est à inventer qui vise à réconcilier conservation de la biodiversité et exploitation durable des ressources vivantes de la mer. C’est l’ambition de la pêchécologie, une forme d’agroécologie pour l’océan. L’ouvrage présente ce concept nouveau, dans ses dimensions écologiques, économiques et sociales, mais aussi culturelles, éthiques et sociétales, en apportant des réponses concrètes pour la mise en place d’une pêche vraiment durable.
Dans cet essai, Didier Gascuel identifie les ruptures à opérer avec le productivisme et la pensée libérale. Il propose des solutions pratiques pour minimiser les impacts de la pêche sur les écosystèmes, et maximiser l’utilité sociétale des biens fournis par la nature. Il montre qu’il y a urgence à opérer de profondes mutations, face aux bouleversements du changement climatique. Il trace ainsi la perspective d’une durabilité nouvelle, pour une pêche au service des sociétés humaines et des territoires côtiers, afin de replacer l’homme au cœur des enjeux de la nature.
Cet ouvrage est destiné à tous les amoureux de la mer qui s’inquiètent du vivant dans l’océan, aux acteurs de la gestion des pêches maritimes, ainsi qu’aux citoyens qui veulent penser la transition écologique en interaction avec les enjeux économiques et sociaux.