Description du livre
Le chef d’œuvre inconnu
Cette nouvelle primordiale repose en fait, sur un leurre. Elle contribue à révéler le statut de l’artiste et prouve effectivement que, chez Balzac, la mystification permet en fait de dire le vrai, de dire la vérité.
Adieu
1812, lors des derniers moments du passage de la Bérézina, Philippe de Sucy sauve d’une mort certaine le général de Vandières et sa jeune épouse qui n’est autre que l’amour de jeunesse de Sucy. 1819, Sucy retrouve la comtesse de Vandières folle et il entreprend de lui rendre la raison. 1830, dix ans après la mort de son premier et seul amour, Philippe se brûle la cervelle.
L’auberge rouge
C’est un récit de récit. L’auteur du récit, qui est amoureux du très riche Taillefer, entend l’histoire d’un crime dont l’auteur est resté inconnu. Quelques réactions de Taillefer lui font supposer que ce banquier est l’assassin. Quelques perfides questions mettent la chose hors de doute. Et cela fait déjà un sombre drame. Ce drame ne fait qu’entourer l’autre, comme un cadre. Et l’autre drame, celui que raconte le bon Allemand, va bien plus avant dans l’homme. Il s’agit d’un crime d’intention...
Les Études philosophiques cherchent à identifier les causes des aléas de la vie sociale, et notamment l’énergie universelle qui s’exprime chez l’homme par la pensée. «La société devait porter avec elle la raison de son mouvement.»
Selon Balzac, l’exercice de la pensée épuise les réserves vitales de chaque homme et vivre ses passions conduit inévitablement à la mort : c’est le destin de Raphaël dans La Peau de chagrin, celui du père Grandet, type de l’avare de province, comme celui de Frenhofer, le peintre du chef-d’œuvre inconnu ; car Balzac étudie toutes les applications de ce système, des plus basses aux plus hautes.
Durée : 03H55