Description du livre
Parti chercher femme de l'autre côté du pays, Germain fait route avec son fils Petit-Pierre et Marie, jeune bergère sur laquelle il est chargé de veiller le temps du voyage. Près de la mare au diable, où ils passent la nuit sans se soucier des superstitions populaires qui en font un lieu maléfique, Germain se sent submergé par des sentiments aussi forts que purs, et se déclare timidement à Marie. Pudeur et bons sentiments sont au centre de ce roman champêtre dans lequel la « bonne dame de Nohant », s'inspirant du quotidien laborieux des campagnes, célèbre la grandeur d'âme de l'homme simple. Influencée par la vision rousseauiste d'une nature féconde et régénératrice, elle prône la conservation des lois ancestrales. La Mare au diable, souvent qualifié de « roman socialiste », se lit comme une jolie parabole.