Description du livre
Dans une écriture éclectique où on aperçoit un joli bouquet des rimes, des mots savamment choisis, avec un rythme frénétique on dirait celui d’un danseur possédé par les dieux, le poète en un chirurgien bien expérimenté met sur la table de la littérature sa société afin de la disséquer pour voir ses tares qui la retardent et les extirper. Sans oublier aucun aspect, il décrit artistiquement une société en déchéance face à des éternels tyrans dont le seul but est de bien vivre au détriment du peuple, à des individus qui n’ont plus de conscience, aux forces de l’ordre qui sont plutôt « les forces du désordre », à la sublime femme n’djamenoise, parfois associée à la mère Afrique, qui semble méconnaître sa valeur en se laissant vilipender à travers ses mœurs modernistes. Le berceau déshumanisé est un cri d’appel à tous les fils du Tchad d’où qu’ils soient afin d’unir leur force dans le but de construire un Tchad digne du berceau de l’humanité, ce nom qui lui est cher. Le poète compte sur ces dignes fils et sur le Souverain Dieu qui éclaire son chemin et lui dicte ses vers afin d’éclairer l’obscure partie de son pays.