Description du livre
  
                           
                          
              
                               
Kanou, un petit village sahélien situé entre le Nord-Est du Nigéria et l'Extrême-Nord du Cameroun connait une grande précarité jusqu'au jour où un prélat français, le père Bernard, débarque avec pour mission «la guérison des âmes et l'apport de sa modeste contribution pour l'édification du village». Au moment où Kanou semble guéri de ses maux grâce au père Bernard, la secte islamiste Boko Haram fait son entrée. Irrémédiablement, les rires font place aux pleurs, le trouble remplace la quiétude et le désespoir s'installe dans les âmes. «Au nom d'Allah», telle est la phrase prononcée à tort et à travers par ces fanatiques qui terrorisent et brisent les familles à Kanou. Animés par une foi absolue, un zèle aveugle et un amour démesuré pour leur cause, ces «islamistes» ont recours aux recrues-kamikazes qu'ils endoctrinent et soumettent à un lavage systématique du cerveau. Une unité ayant pour chef, le capitaine Atanga, procède par des actions civilo-militaires de grande ampleur qui ne tardent pas à faire renaître des sourires sur les visages émaciés des villageois souffrant des maux divers. Dans une heureuse synthèse, le capitaine chrétien Atanga décide, à la fin de sa mission réussie, d'épouser la charmante musulmane Samira, fille du lamido (chef traditionnel) dont il était tombé éperdument amoureux. Noces de paix à Kanou est un roman qui met à nu la situation déplorable des populations sous l'action terroriste, condamne les actions haineuses et présente le travail acharné de l'armée. Au-delà de tout, ce roman est un hymne à l'amour du prochain, à l'amour véritable vécu en temps de guerre, un amour qui transcende les barrières religieuses, ethniques et place l'Homme au centre de ses préoccupations.