Description du livre
La poésie vous sauve-t-elle la vie ? ou faut-il dire qu’elle sauve par le chant l’expérience inouïe de l’âge ? En écrivant sans contraintes ni de forme ni de fond, Bernard Blanc a joui, soir après soir, des bonheurs qu’apporte la vieillesse, et du nouvel horizon réjouissant : la mort.
Ce n’est pas de chanter le troisième âge qu’il s’agit du reste, combien d’âges y a-t-il ? Grâce à l’amoncellement du vécu et à la persistance des joies, ce sont tous les âges qui viennent gonfler le ballon du char céleste. Et l’ego qui se libère, qui lâche prise après prise, ne se trouve pas haïssable ; il convoque ; il peut parler avec amour (et même colère) des gens rencontrés, autres, nouveaux, des vagabonds heureux, des peuples opprimés, du torrent, du granit et des figuiers d’un village catalan. À mesure qu’on se défait, on noue de nouvelles amitiés.