Description du livre
Aux bigots qui s'obstinent à ne reconnaître aucun art dans les sciences érotiques, aucune poésie ni aucune beauté à l'embrassement des corps, Pierre Louÿs répond par sa coléreuse ironie. Il s'insurge contre ce puritanisme mal placé, cette pollution morale du prêchi-prêcha transmise de génération en génération. De l'éducation des petites filles, le poète propose un chapelet de préceptes aussi rigides qu'idiots, pareils à ceux généralement répandus par les maisons d'éducation. Grand oublié des ouvrages critiques, c'est à lui cependant que l'on doit un peu de la liberté dont nous jouissons. Sulfureux, corrosifs et pervers, ses aphorismes sont une incitation à la débauche non pas seulement sexuelle mais aussi et surtout morale. Si dans cette anthologie de la polissonnerie l'audace scandalise, la vérité terrifie.