Description du livre
Ce livre est la longue errance, sur quatre générations, de personnages attachants à la recherche de reconnaissance et d’humanité.
C’est aussi la réflexion d’une vie à la recherche d’une mémoire, de souvenirs et peut-être de racines dans ces pays ouverts à toutes les communautés.
1
Le sud de l’Italie vers 1850. Pour échapper à la misère un jeune couple de viticulteurs, Luigi et Maria, décide de tenter l’aventure algérienne.
Après un voyage mouvementé, ils arrivent à Philippeville où Ils sont engagés par un colon français.
Quelques années plus tard, ils obtiennent du gouvernement des terres arides qu’ils mettent en valeur et qu’ils exploitent avec succès. Mais le phylloxera en 1885 va ruiner leur entreprise.
2
Leur fille Anunziata s’enfuit à 16 ans avec Nicolas, un bellâtre qu’elle a connu au bal du 14 juillet. Ils se réfugient à Tunis. Il l’épouse et lui fait quatre enfants. Toutefois, elle n’est pas heureuse avec ce garçon fantasque et instable. Aussi elle décide de prendre seule son destin en main. Après quelques péripéties, elle se retrouve dans le Sahel tunisien, à Sfax, où elle réussit confortablement sa vie.
Henriette, la petite dernière, veut retrouver ses racines et s’embarque pour Naples en 1912.
3
Henriette se laisse séduire par un avocat napolitain qui l’abandonne après l’avoir mise enceinte. Ne voulant pas renter en Tunisie dans son état, elle part pour Buenos Aires où elle donne naissance à un garçon qu’elle prénomme André. Elle rencontre un officier de la marine marchande qui l’épouse et l’emmène chez lui à Trieste.
La guerre de 14-18 éclate. Afin de se mettre à l’abri, ils partent pour la Tunisie. Sur place, Anunziata leur achète un hôtel-restaurant dans l’extrême sud, à Gafsa.
Un jour, elle reçoit une lettre de l’oncle de son fils André, sollicitant une rencontre et laissant entrevoir pour le garçon un avenir doré.
4
André part en 1926 pour Merano, dans le Tyrol italien, rencontrer sa famille. Là-bas il fait la connaissance d’une adolescente de son âge, Carla. Une tendre amitié se noue. Mais les choses ne se passent pas bien avec sa famille et André retourne à Gafsa. Quelques années plus tard, son amie italienne qui ne l’a pas oublié, lui écrit et demande à venir le retrouver. Ils se marient à Gafsa. La guerre de 39-45 se déchaîne et le couple est malmené. La guerre se termine. Enfin, ils vont pouvoir être heureux. Carla, malade, décède. André refait sa vie sans enthousiasme. L’indépendance de la Tunisie l’oblige à abandonner sa maison, son commerce et à fuir. Il se rend à Paris, où il finit sa vie misérablement.