Description du livre
« Il faut oser le dire : il n'est aucun moyen de perfectionner l'éducation des femmes » car « partout où il y a esclavage, il ne peut y avoir éducation ; dans toute société, les femmes sont esclaves ; donc la femme sociale n'est pas susceptible d'éducation. » Voilà deux des formules lapidaires par lesquelles Laclos ouvre sa réflexion sur un sujet pour lequel bon nombre de ses contemporains se sont passionnés. Très attaché à la justice et à la liberté, soucieux d'égalité entre hommes et femmes, Laclos revient, dans cet essai, sur la condition féminine. Il entreprend de définir la position des femmes, « compagnes de nom, esclaves de fait », et évoque avec ferveur la « femme naturelle ». Il propose aussi des moyens de perfectionner l'éducation des femmes et des jeunes personnes. Des femmes et de leur éducation est avant tout un réquisitoire contre le sort que leur réserve la société à la fin du XVIIIe siècle.