Description du livre
Crédits artistiques :
Conte de Charles Perrault
Musique : Delibes (Coppelia, prélude) et Berlioz (Symphonie fantastique)
Comédien : Lydie Lacroix
Illustration de Gustave Doré
Durée : 20 minutes 57 sec
Résumé :
Misère et famine règnent sur le pays. Un bûcheron et sa femme n'ont plus de quoi nourrir leurs sept garçons. Un soir, alors que les enfants dorment, les parents se résignent, la mort dans l’âme, à les perdre dans la forêt. Heureusement, le benjamin de la fratrie, surnommé Petit Poucet en raison de sa petite taille, espionne la conversation. Prévoyant, il se munit de petits cailloux blancs qu'il laissera tomber un à un derrière afin que lui et ses frères puissent retrouver leur chemin. Le lendemain, le père met son sinistre plan à exécution. Mais le petit poucet et ses frères regagnent vite leur logis grâce aux cailloux semés en chemin. Les parents sont heureux de les revoir. Mais ce bonheur ne dure que peu de temps.
Lorsqu’ils se retrouvent dans la précarité première, les parents décident à nouveau d'abandonner leurs sept enfants dans la forêt. Ils s'assurent d'enfermer le petit poucet afin qu'ils ne puisse pas ramasser des cailloux. C'est ainsi que lui et ses frères se retrouvent perdus dans la forêt. Le petit poucet arrivera t-il à sauver encore ses 7 frères ?
Charles Perrault, l'auteur
Charles Perrault, né le 12 janvier 1628 à Paris où il est mort le 16 mai 1703, est un homme de lettres français, resté célèbre pour ses Contes de ma mère l’Oye. Né dans une famille bourgeoise, il est reçu avocat en 1651 après avoir obtenu sa licence de droit, il s’inscrit au barreau mais, s’ennuyant bientôt de « traîner une robe dans le Palais », il entre en qualité de commis chez son frère qui était receveur général des finances.
Bras droit de Colbert, il est chargé de la politique artistique et littéraire de Louis XIV en 1663, puis en tant que contrôleur général de la Surintendance des bâtiments du roi. Dès lors, Perrault usa de la faveur du ministre au profit des lettres, des sciences et des arts.
En 1683, Perrault, ayant perdu à la fois son poste à l’Académie et sa femme, décide de se consacrer à l’éducation de ses enfants et écrit les Contes de ma mère l’Oye (1678).
Le genre des contes de fées est à la mode dans les salons mondains où les contes sont à la fois d’inspiration orale et littéraire. Le travail que Perrault opère sur cette matière déjà existante, c’est qu’il les moralise et en fait des outils « à l'enseignement des jeunes enfants ». Ainsi, il rajoute des moralités à la fin de chaque conte, signalant quelles valeurs il illustre.