Philippe Delerm, né en 1950, voue son écriture à la restitution d'instants fugitifs, à l'intensité des sensations d'enfance. Il est un fin lecteur de journaux littéraires : Anaïs Nin, Jules Renard, José Cabanis. Mais celui qu'il place au-dessus de tous, c'est Paul Léautaud, auquel il rend hommage dans Maintenant foutez-moi la paix (Mercure de France, 2006). Il est notamment l'auteur de Sundborn ou les Jours de lumière (1996, Prix des Libraires et Prix Culture et Bibliothèques pour tous), La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (1997, Prix Grandgousier), Les Eaux troubles du mojito (Seuil, 2015).