Description du livre
L’homme des sociétés contemporaines souhaiterait que la science se charge de résoudre ses problèmes métaphysiques mais il sent bien face à la mort qu’il y a maldonne. C’est ici que les philosophes du passé peuvent nous être utiles. La manière dont ils ont posé la question de la mort peut clairement être réinvestie dans les problématiques de notre époque.
L’ouvrage nous montre comment différents philosophes approchent cette question redoutable. Les contrastes seront saisissants entre Stoïciens, saint Augustin, Descartes ou Levinas. La pensée négro-africaine est également convoquée. Au bout de ce parcours, on découvrira qu’il y a chez l’homme la possibilité par la pensée et les mœurs de retirer à la mort une certaine part de son âcreté, même s’il restera aussi en elle quelque chose de rédhibitoirement inassimilable.
Les auteurs
BERTRAND QUENTIN est maître de conférences HDR en philosophie à l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée, Laboratoire LIPHA-Paris-Est (Institut Hannah Arendt).
PIERRE GIBERT est professeur honoraire de l’Université catholique de Lyon, docteur ès-lettres et sciences humaines, docteur en théologie et littérature comparée.
EMMANUEL HOUSSET est professeur en philosophie à l’Université de Caen-Normandie, Laboratoire Identité et Subjectivité.
DENIS KAMBOUCHNER est professeur en philosophie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne.
ÉMILE KENMOGNE est professeur en philosophie à l’Université de Yaoundé I.