Description du livre
La fragilité des artistes morts à vingt-sept ans réside sans doute dans la difficulté des choses qu’ils jugeaient nécessaires d’accomplir pour se faire aimer.
Cette lettre, rédigée par un jeune auteur labellisé « rock », qui s’interroge sur l’attirance qu’exerce sur elle le Club des vingt-sept ans, n’a pas pour vocation de lui donner une explication définitive, mais de l’interpréter seulement. La lettre est volontairement confuse comme le sont tous les témoignages de désaxés, qu’ils se sentent oui ou non poursuivis par l’effarante malédiction du Club des vingt-sept ans. [Plus que leur âge, c’est la quête d’amour des artistes qui ont atteint leur vingt- septième année qui définit le moment où il leur faut consentir à être condamnés.]
Clarisse Mérigeot est journaliste. Elle est née le 22 mai 1983. Elle a atteint (et fort difficilement) l’âge de vingt-huit ans.
Ce qui me condamne au-delà d’une simple malédiction, ce qui détermine que je fasse ou non partie du Club des vingt-sept ans, c’est la quête de cet amour enfantin, égoïste et impossible (sans aucun relâchement) qui caractérise les artistes. Celle qui fait qu’on est fragilisé, puis qu’on se trouve perdu en l’espace d’une année.